top of page

FAQ

Le Private Equity 

​

Qu’est-ce que le Private Equity ?

 

Le Private Equity, ou capital-investissement, consiste à investir dans des entreprises non cotées en Bourse afin de financer leur lancement, leur développement ou leur transmission. En contrepartie de cette prise de risque, l’investisseur espère réaliser une plus-value à la sortie, généralement après 7 à 10 ans d’investissement.

​

Quels sont les avantages et les risques du Private Equity ?

 

Atouts : potentiel de rendement élevé, diversification, décorrélation des marchés financiers, et gestion par des professionnels expérimentés.

 

  • Risques : absence de garantie en capital, faible liquidité (blocage des fonds sur plusieurs années), et frais d’entrée ou de gestion parfois élevés.

​

  • Le Private Equity doit donc être envisagé comme un placement long terme, adapté aux investisseurs patients et bien conseillés.

 

Comment investir concrètement dans le Private Equity ?

 

Il existe plusieurs façons d’accéder au Private Equity selon votre situation : via un contrat d’assurance-vie ou de capitalisation, un plan d’épargne retraite (PER), ou encore un fonds spécialisé (FPCI, FCPR, FCPI).


Chaque support présente ses spécificités fiscales et juridiques, mais tous reposent sur une même logique : accompagner la croissance d’entreprises non cotées tout en diversifiant votre patrimoine sur le long terme.

 

Nous recommandons plus particulièrement les FPCI et les FPCR. 

​​

L'assurance Vie 
​
Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance-vie ?

 

L’assurance-vie est une enveloppe d’investissement souple et fiscalement avantageuse. Elle permet d’épargner, de préparer sa retraite, de percevoir des revenus complémentaires ou de transmettre un capital dans un cadre fiscal optimisé. Vous pouvez effectuer des versements uniques, libres ou programmés et répartir votre épargne entre un fonds en euros(capital garanti) et des unités de compte (potentiel de rendement supérieur, mais sans garantie en capital).

 

Mon argent est-il bloqué dans une assurance-vie ?

 

Non. Votre épargne reste disponible à tout moment : vous pouvez effectuer un rachat total ou partiel, ou mettre en place des rachats programmés pour compléter vos revenus. Seule la part d’intérêts comprise dans le rachat est imposable, avec une fiscalité allégée au-delà de 8 ans de détention.

 

Comment est fiscalisée une assurance-vie ?

 

Seuls les gains (intérêts) rachetés sont imposables. Pour les primes versées depuis le 27/09/2017, les gains sont soumis au PFU : 12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux (Flat Tax de 30 %). Après 8 ans, la fraction de gains correspondant à des primes ≤ 150 000 € bénéficie d’un taux d’impôt réduit à 7,5 % (prélèvements sociaux de 17,2 % en sus) ; au-delà, la fraction excédentaire reste au PFU 12,8 % + 17,2 %.

 

Quels sont les avantages et limites de l’assurance-vie ?

 

  • Forces : souplesse de versement et de retrait, diversité des supports d’investissement, fiscalité attractive en cas de transmission, clause bénéficiaire personnalisable, contrat pouvant servir de garantie pour un prêt.

 

  • Faiblesses : impossibilité de transférer son contrat entre compagnies, donation impossible du vivant, et frais parfois significatifs selon les contrats.

 

Le Plan Epargne Retraite
​
Qu’est-ce qu’un Plan Épargne Retraite (PER) individuel ?

 

Le PER individuel est une enveloppe d’investissement à long terme destinée à préparer la retraite tout en bénéficiant d’un cadre fiscal attractif. Accessible à tous, salariés, indépendants, ou même mineurs, il permet d’épargner durant la vie active pour constituer un capital ou une rente viagère au moment du départ en retraite.

 

Quel est l’avantage fiscal du PER ?

 

Les versements volontaires sont déductibles du revenu imposable dans la limite de 10 % des revenus professionnels, plafonnés à 32 908 € par an (2025). Cette déduction procure une économie d’impôt proportionnelle à votre tranche marginale d’imposition. Si la totalité du plafond n’est pas utilisée, le reliquat peut être reporté pendant les trois années suivantes.

 

Quand et comment peut-on récupérer l’épargne d’un PER ?

 

En principe, les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Vous pourrez alors récupérer votre épargne :

  • En capital, en une ou plusieurs fois ;

  • En rente viagère ;

  • Ou un mix des deux.

Certaines sorties anticipées sont toutefois possibles, notamment pour l’achat de la résidence principale, en cas d’invalidité, de décès du conjoint ou partenaire de PACS, ou de fin de droits au chômage.

 

Quels sont les atouts et les limites du PER individuel ?

 

  • Atouts : déduction fiscale à l’entrée, diversité des supports d’investissement, gestion pilotée adaptée à votre âge, fiscalité avantageuse en cas de transmission, et liberté de choisir entre rente ou capital à la retraite.
     

  • Limites : épargne indisponible jusqu’à la retraite (hors cas exceptionnels), frais parfois élevés selon les établissements, et fiscalité à la sortie si les versements ont été déduits.

​​

Les Société Civile de Placement Immobilier

​

Qu’est-ce qu’une SCPI de rendement ?

 

Une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) permet d’investir dans l’immobilier locatif sans avoir à gérer soi-même les biens. La société de gestion achète, loue et entretient des immeubles (bureaux, commerces, santé, logistique…) pour le compte des associés. En contrepartie, l’investisseur perçoit des revenus réguliers, généralement autour de 4 % à 5 % nets de frais par an, avant fiscalité.

​

Comment fonctionne une SCPI ?

 

L’investisseur acquiert des parts de SCPI, correspondant à une fraction d’un portefeuille immobilier diversifié. La société de gestion mutualise les loyers, déduit les frais de gestion, et redistribue le revenu net sous forme de dividendes trimestriels.

Chez EONE Conseil, nous sélectionnons rigoureusement les SCPI selon des critères précis : historique qualitatif, rentabilité minimale de 4,5%, taux d’occupation supérieur à 85 %, capitalisation > 100 M€, et historique de performance solide.

 

 

Quels sont les avantages et les risques d’une SCPI ?

 

  • Atouts : revenus réguliers, mutualisation du risque locatif, accès à des actifs professionnels de qualité, simplicité de gestion et transparence réglementaire (agrément AMF), possibilité de recourir au crédit pour amplifier le rendement.

 

  • Risques : frais d’entrée et de gestion, placement de long terme, délai de jouissance (environ 6 mois avant perception des loyers), imposition au titre de l’IFI, et valeur de la part susceptible d’évoluer à la baisse.

 

Qu’est-ce qu’un investissement en usufruit de parts de SCPI ?

 

L’investissement en usufruit temporaire de parts de SCPI permet à une société ou un particulier d’acquérir uniquement le droit aux revenus générés par les parts, pour une durée déterminée (souvent de 3 à 10 ans).


Le prix d’achat est décoté par rapport à la pleine propriété, car à l’issue du démembrement, l’usufruit s’éteint et les parts reviennent automatiquement au nu-propriétaire.

 

Comment fonctionne le démembrement de propriété ?

​

Le démembrement répartit la pleine propriété entre :

  • L’usufruitier, qui perçoit les loyers et peut amortir comptablement l’investissement ;

  • Le nu-propriétaire, qui ne perçoit aucun revenu mais récupère la pleine propriété à l’échéance.

 

Ce montage repose sur un contrat à durée fixe, dont la fin est connue dès la souscription. À cette date, l’usufruitier cesse de percevoir des revenus, sans restitution du capital investi.

 

Quelle est la fiscalité et l’intérêt comptable pour une société à l’IS ?

 

Pour une entreprise soumise à l’Impôt sur les Sociétés (IS), l’usufruit temporaire de SCPI présente un double avantage :

  • Les revenus locatifs perçus sont imposés à l’IS, après déduction de l’amortissement comptable du prix d’achat de l’usufruit.

  • La formule d’amortissement est simple : amortissement annuel = prix d’achat / durée de l’usufruit â€‹

​

Quelle différence entre investir en usufruit et en pleine propriété de SCPI ?

 

  • En pleine propriété, l’investisseur détient à la fois la nue-propriété et l’usufruit : il perçoit les loyers et conserve la valeur patrimoniale des parts, transmissible et revalorisable dans le temps.

 

  • En usufruit temporaire, l’investisseur achète uniquement les revenus futurs pour une période donnée, sans détenir la valeur patrimoniale des parts.
    L’usufruit est donc un outil de gestion de trésorerie ou d’optimisation fiscale à court/moyen terme, tandis que la pleine propriété s’inscrit dans une logique patrimoniale long terme.

​​

Le contrat de capitalisation pour personne morale 
​
Qu’est-ce qu’un contrat de capitalisation pour personne morale ?

 

Le contrat de capitalisation permet à une entreprise (SCI, SARL, SAS, holding, etc.) de placer sa trésorerie excédentaire dans un cadre souple et fiscalement encadré. Souscrit auprès d’une compagnie d’assurance, il offre une diversification financière (fonds euros et unités de compte) tout en maintenant la disponibilité du capital. Il constitue une alternative au compte à terme classique, souvent plus performante sur le long terme.

 

Comment fonctionne la fiscalité d’un contrat de capitalisation pour personne morale ?

 

Le contrat de capitalisation, accessible aux personnes morales telles que les sociétés commerciales, SCI ou associations, présente une fiscalité spécifique intéressante. Pour les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (IS), une avance fiscale annuelle est calculée sur les versements effectués, basée sur le taux moyen d’emprunt d’État (TME) en vigueur à la souscription. Cette avance est intégrée au résultat imposable chaque année. La taxation définitive des plus-values intervient uniquement lors des rachats partiels ou totaux, au taux d’IS applicable. En cas de moins-values latentes, la société peut constituer des provisions pour dépréciation, optimisant ainsi sa fiscalité.

 

Quels supports d’investissement sont accessibles ?

 

Deux grandes catégories de supports :

 

  • Fonds en euros : rendement sécurisé, capital garanti, réservés aux sociétés patrimoniales ou holdings non animatrices.

 

  • Unités de compte : fonds diversifiés (actions, obligations, produits structurés, private equity, immobilier papier…), offrant un potentiel de rendement supérieur mais un risque de perte en capital.

​

L’allocation est ajustable à tout moment en fonction de la stratégie de trésorerie ou du profil de risque de l’entreprise.

​

Quels sont les avantages et limites de ce placement ?

 

  • Atouts : valorisation de la trésorerie excédentaire, capital disponible, diversité des supports d’investissement, contrat pouvant être nanti en garantie bancaire, et fiscalité forfaitaire prévisible.

​

  • Limites : taxation annuelle inévitable, frais d’entrée et de gestion variables, impossibilité de distribuer les produits sans résultat comptable distribuable

bottom of page